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Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
16 juillet 2008

The last breath .

Tu n'as pas à craindre, quoiqu'il arrive tu toucheras le ciel tôt ou tard, à quoi bon le prier chaque jours en t'écorchant les genoux sur le parquet de marbre. Cesse de pleurer, tes péchés te seront pardonner, le Seigneur aiment tous ceux qui prient pour lui, qui se convertissent à sa rumeur. Tes yeux pleurent le martyr de toute une vie de dévotion, bientôt tu ira rejoindre le Père, ne secoue pas la tête ainsi, puisque je te dis que tout se passera bien, les heures que la vie te garde passent sur toi comme de la soie sur le corps offert d'un ange. Gratifie donc les cieux de t'ovrir l'or de cet endroit de repos, tu verras, tu monteras, monteras, monteras... À ne plus en toucher l'enfer...

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J'aurais aimé que tout soit différent. Vous savez, je me confie à vous ce soir, au coeur du chagrin macabre du ciel, alors que personne n'ose y croire de nouveau, je me confie à vous pour pouvoir enfin partir. Jamais je n'ais cru en autre Sauveur que mon Amour, toute ma foi ainsi que mes prières y ont échouées au creux de son oreille, au creux de son âme... Il m'a appris à marcher sur le chemin, les pas qui étaient près des miens furent à jamais les siens, et il en sera ainsi jusqu'à mon dernier soupir, jusqu'à mon dernier murmure, jusqu'à ce que la phrase inachevée de ma vie sillone les pages que nous avions pris soin d'écrire ensemble, d'un commun accord. J'étais déjà venu par ici, il me semble que je reconnais l'endroit... Vous devez vous demandez pourquoi vous? Pourquoi moi? Deux étrangers, et me voilà qui vous fait ces dernières confidences, confessions, ces derniers mots que mon coeur prononcera avant de s'envoler en silence. C'est parce qu'ainsi je choisis de mettre fin aux tourments ombrageux et toraciques que mon âme supportaient sur ses frêles vibrations, de si beaux mirages lumineux. Le seul instant où je me serai écorchés les genoux à la prière fut sur le corps rempli d'échos de mon Amour, et la seule lueur qui éclaire mes nuits à présents est au ciel, dans cet astre céleste qu'il a peint de son âme valsant dans le temporel somnolant. À présent mon coeur souffre d'une atrocité à laquelle il  n'y a que pour seule remède l'oubli, l'ignorance, l'amnésie de l'âme. Remède auquel je ne survis plus, les effets secondaires sont bien lourd de conséquence, ma famille verra sa descendance intorrompue, puisque je suis la dernière née. Depuis ce matin défilent dans mes yeux les images que j'avais prisent en clichés, ces moments fébriles que j'avais immobilisés dans le temps et suspendus dans ma mémoire afin d'avoir en moi tous ces frissons et toutes ces délicieuses sensations qui couleraient ainsi à jamais en mon corps, si grand corps maintenant pour une âme esseulée qui s'est écrouler tout au fond, se fracassant contre les parois humides et vermeilles, à jamais je puisses me sentir vivante même si depuis qu'il s'en est allé rejoindre l'astre lunaire, ma mort est écrite. Je vous confesse ici la fin de ma vie. Peut-être que vous, vous saurez vous y faire, mais le poids est trop lourd, et tout ce long métrage de notre amour se doit d'être visioner. N'est-ce pas ce que l'on fait après avoir composer un film? Une lente mélodie qui s'écoule doucement sur ma peau... Les notes sont  encore incertaines, mais croyez-moi, la séance en vaut amplement la peine. On m'a dit que le ciel m'attendra pour me sauver de ma maladie, mais vous savez, puisque maintenant mon seul espoir marche sur d'autres sentiers, je suis seule, si seule... Et je n'ais point envie d'un acceuil chaleureux. Ma vie est une rivière tourmentée, couverte d'une épaisse brume de charbon, qui suit son courant sinueux, lent et mortellement dangeureux, dans ces noirs désirs qui se sont emparée jadis de mes gestes. Je me suis dévouée à mon Amour ainsi, contre la justice qui m'enveloppait. J'ai déjoué la loi. Déroguée à ma promesse... J'ai rejoins l'enfer bien avant d'y partir. Je m'enfuis maintenant vers des cieux qui se voudront peut-être clément, à mon âme que je pars libéré d'en prendre la décision, la toute dernière. L'apogée des battements de mon coeur perdu entre mes os rouillés et saignants. Je n'ais plus su prendre soin d'autre chose que de ma fuite... Si je vous confesse tout cela, c'est affin de vous demandez de me suivre, je sens mon souffle qui s'étire pour ne plus jamais revenir. En mes prunelles défilera notre amour, partez, je vous en supplie... Partez au couvent faire comme je le fais avec vous en ce moment, qu'on découvre enfin que chacun est libre de trouver la vie dans le coeur de quelqu'un d'autre.

Un petit clin d'oeil pour tout le monde en Angleterre!             Avatar_for_Pikachuu_by_0xo
Vous dire que je penses très très fort à vous et que vous me manquez tous!
Avec vos tendres rires et toutes vos belles histoires...                                                         
J'attends encore des cartes postales... Au moins il y en a UN qui pense à moi...
Je rigoles les enfants! Prenez soins de vous et rapportez de beaux souvenirs.

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Commentaires
D
Qui a dit que tu m'manquais?
C
Oh!<br /> En passant!<br /> Pour ta carte postale, normal, on en a tous acheté plein et on va les poster lundi prochain!<br /> <br /> Et oui on pense tous à toi, Ralala... toi ... ;)
C
OH my god...<br /> <br /> J'en ais le souffle coupé! Je suis revenue pour te lire un peu... Si seulement tu pouvais imaginer le talent que tu as ma belle et écrire encore et encore et que jamais tu ne cesses d'y croire. Je me sens bien en lisant tes textes, je retrouves des sensations, je me dis "oui c'est bien cela..." en lisant comment tu les décris, je redécouvre la vie.<br /> <br /> T'arrêtes jamais...<br /> Comme je suis heureuse de te connaître toi!<br /> Ralala... ma belle Flowpinette.<br /> <br /> Bisous.<br /> Ta Chibinette.
Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
  • Petit endroit pour vider mes poches de mes mots, coin de rêverie, de petits bonheurs et de nuages sombres qui voilent et tamisent parfois... Des douceurs, des petites larmes qui perlent le coin des yeux pourtant rempli d'étoiles et de Mots...
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