Ces fois...
Parfois on ne sait pas. D'autre fois on fait en sorte de l'apprendre. Le temps qui reste de ces fois qu'on ne compte plus, on oubli, ou on jette les souvenirs, les conaissances, parce qu'on préfére garder un mirage d'une indiférence certaine. Trop souvent on apprend violament ce qu'on aurait désirer ne jamais prendre en compte. Parce qu'il y a toutes ces choses qui vivent, qui existent, qui se produisent ou qui se détruisent, dont on ne connai peut-être que le nom, ou alors rien dutout, et qui marchent, trotinent, sautillent, courent, tombent, sautent, explosent, en marge de ces chemins que nous empruntons, que nous traçons, et dont on ne frôlera jamais la texture. Puis il y a ces choses que l'on veut partager, des moments, il se peut aussi que ce ne soit que des images, des gestes hors du temps, ou alors le présent. Des choses que l'on veut offrir, des objets, des baisers, de la haine ou de l'amour, un peu de passion, encore, encore, encore, on le répète, encore... et ça se transforme en beaucoup. Le futur aussi, à offrir, comme écrit avec de l'encre indélibile. Il y a les choses ainsi qui ne se savaient, et qui s'aprennent, en les offrant, en les partageant, en ne les vivant plus seuls. Parfois c'est pour le meilleur, d'autres pour le pire. On offre l'amour, l'apprentissage et la découverte charnelle, on offre aussi ses souffrances. Il a les présents qui se conserves comme des diamants, bien protéger, et ceux qu'on préféreraient jetter. Il y a des choses qu'on découvre par sois-même. Ceux qui les conaissaient déjà vont les nommer "l'apprentissage de la vie" alors que nous, on les baptisera nos trésors. On apprendra par enchantement que les oiseaux s'envolent et que les cieux leur appartiennent, aux papillons aussi, et aux humains peut-être un peu. On apprendra par désanchantement que la vie aussi sait voler, et que parfois elle s'envole trop haut. Alors longtemps, soit on y croira, soit pas, on saura que l'au-delà, il n'y a que les âmes et les anges qui y vivent. Vivre après l'avoir cesser. Il y a ce qu'on apprend par écrit, par vive voix, ce qu'on décripte dans un regard, dans une main qui serre plus fort, ou dans un baiser différent. Mais il y a surtout l'infinie de tout ce qu'on ne voix plus avec le temps. Ensuite on apprend le recul. Mais il ne faut jamais oublier comment avancer. Il y a des moments où en apprenant, on part en courant, on prend la fuite, on monte dessus pour ne plus en descendre, durant longtemps, longtemps, longtemps... On tombe de bien haut, ou alors de bien bas, et c'est là qu'on goûte le fond du baril. Mais il faut toujours garder la notion des douceurs, des tendresses, une gourmandise envers la vie. Quand on prend conaissance de certaines nouvelles, on saute, de joie, on fond de bonheur, on hurle à s'époumoner de plaisir. Toutes ces choses que l'on saura... Soit on restera indifférent, soit on les partagera, soit ce sera un secret, que l'on gardera, que l'on soufflera dans d'autres oreilles, soit on hurlera, soit on pleurera, soit on sautera, soit on restera, soit on partira. Devant toutes ces choses, on peut rajouter le mot "devra", pour entamer tous ces verbes qui se font dans la joie comme dans la mélancolie. Dans la vie, il y a des choses que l'on attend, d'autre qui sont inattendus. Que l'on sait. Que l'on ne sait pas. Que l'on fait en sorte de savoir...