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Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
15 juillet 2008

Chaque jour nous piétinons les souvenirs d'antant, ah! la belle époque...

Demain ne serait pas sans hier, ni aujourd'hui...

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Jadis règnaient ici la gloire d'un nouveau siècle. Le vent venaient pourtant de la même direction et se glissaient sur ces même sols qui malgré tout, ne sont plus semblables à ce qu'ils furent. Si je me tenais ainsi dressée comme je le suis, devant la place publique, et que je reculais le temps, écoulant les années, les immeubles rajeuniraient et perdraient bien des fissures telles les rides d'un passé dont on garde en mémoire ces actes qui laissent des marques. Il y avait une autre mélodie de fond, avant les voix clamaient et scandaient. Combien d'enfants jadis n'ont pas crier liberté sous les grandes pancartes de grévistes et manifestants pour les droits qu'encore aujourd'hui nous défendons? Bien des années se sont échappées entre nos doigts sans que pourtant nous ne nous en appercevions. Hier encore vous faisiez votre premier pas et aujourd'hui vous courrez pour attraper le bus qui vous mènera vers les portes de la conaissance pour s'ouvrir sur un métier que vous arborez demain et pour construire votre penser que vous défendrez tout au long de la longue marche de votre génération dans cette vie si courte. Nous avons su bâtir ces immeubles, chaque fois que nous reconstruisions afin de leur donner une nouvelle âme alors qu'en secret ils ont tous si bien su conserver leur premier souffle. Nous avons créer un deuxième univers, celui de la penser et du savoir, ceuillant les conaissances et les créant, d'abord pour ne plus avoir peur de ce monde qui nous avalaient, ensuite pour agrandir ce dernier que maintenant, la bouche et les yeux grands ouverts, déglutissons merveilleusement bien. Nous avons accomplis des miracles autant que de désastres que maintenant nous laissons de plus en plus derrière nous. Les terres que nos ancêtres cultivaient sont couvertes de centres à multiples usages, la population se croisent et se bousculent dans les rues.

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Les générations se brodent les unes dans les autres, la soie, le coton ou la laine crée ainsi la plus grande fresque historique jamais connue. En ce mardi silencieux, le salon de thé est désert, et dehors, derrière la grande fenêtre, j'apperçois cette femme, le visage tendu vers le ciel qui laisse le soin à la pluie de la réconforter, cette eau qui caresse sa peau. Cette pluie qui a ô combien de fois ruisseler sur tant de peaux d'antan... Celles d'amants camouflés dans les bois et la passion, celles d'enfants téméraires jouant et riant dehors, celles de femmes et d'hommes qui allaient et venaient entre la grange et la scierie afin de gagner le pain du soir, celles de pioners qui auront traverser ces forêts oubliées. Les époques font maintenant parties des livres, des bobines de cinéma et des pages de bouquins qui racontent comme nous en parlons. L'histoire que nous ne voulons pas oublier, comme si nous avions peur de perdre nos origines, alors que dans chacun des mots que nous prononçons où écrivons, vivent éternellement ces âmes qui ont foulées bien avant nous ces sols. Dans les secrets que nous gardons en sois vivent ceux qui, troublants, en font partit. Sur nos coeurs est écrit l'histoire et dans les souffles que nous soupirons les coeurs inertes en apparance de ceux qui font maintenant parti du passé battent la chamade. Il est écrit d'une encre que nous ne saurons pas lire si nous n'y croyons pas, dans la transparance de l'écoulement des années, des générations, des siècles, sur les façade et les granges, les récits de gens grâce à qui, lorsque nous nous tranchons la peau, un liquide vermeil pleure de notre corps. Je femres les yeux et laissent mes sens évaluer ce qui m'entour, comme le bruit sourd du clavier sous mes doigts qui tappochent ces mots alors que jadis ce fut la méloppée de la plume se trempant dans l'encre que j'aurais entendue. On dit que dans certains couloirs on entend le murmure des fantômes d'antan, c'est parce que nous y croyons qu'ils vivent encore parmis nous.

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Ils sont encore notre muse, la musique, l'écriture et la peinture, le cinéma, le chant et la fantaisie, l'art se tisse grâce à eux, nos ancêtres. Bientôt ce sera à notre tour de créée une nouvelle génération, nosu deviendrons les âmes d'une autre époque, d'un siècle révolu et peut-être notre histoire sera-t-elle relaté. Bien des choses ont su évoluées, même si malgré tout, l'humain n'est pas le sauveur de ses actes commis ici bas. Quand on sait que les épidémies volaient bien des âmes à la vie, on cesse de songer que si près de chez sois la faim en emporte d'autres et que des coeurs cessent de chanter une mélodie d'amour qui n'aura jamais été entendu. Malgré tout cela nous persistons et avançons, même si la sensation nous dépite en nous montrant le mirage que nous reculons, toujours nous saurons bravé le temps et passé au-travers. Nous avons créée les heures, à nous de ne pas les laisser prendre le dessus, nous avons fait naître le temps, à nous de savoir bien conserver chaque chose qui le quitte et devient immobile dans le passé, comme suspendu dans une époque qui ne vivra plus jamais. Outre dans nos regards... Et pourtant le monde est si beau, encore aujourd'hui il est simple de s'y laisser éprendre et couper le souffle de sa magnificence. Un lys tout simplement peut émerveiller un regard de femme, tel qu'un soleil couchant emportera l'étonnement incessant d'un vieil homme et qu'un lac sintillant au soleil fera sourire nombre d'enfants. Il faut tout simplement y croire et ouvrir les prunelles, sentir la vie qui s'insinuent, se glissent entre tous et chacuns, ruisselant entre les temps et les sociétés, entre le monde de demain et celui d'hier. Il suffit simplement de se laisser gagner par la vue que nous offre les jours et par les rencontres que nous faisons, par le présent qui nous est offert, cadeau de ceux d'hier, car il est un présent en or... À nous d'offrir un futur, bientôt, à nous de préserver ce passé, de le faire vivre encore dans nos mémoires tapissées de souvenirs de toute sorte dans le moment qui se produit à l'instant même afin de créer le siècle qui tarde et frétille à se débuter, afin d'offrir à la génération que nous ne connaîtrons pas, des temps aussi beaux et enlevants que maintenant. Car malgré nos fautes commises et les dommages causées à nos pairs et la nature, il ne faut jamais cessé d'y croire, si parofis l'enfer est ici, le paradis l'est aussi. Et c'est dans nos regards qu'il y vit, ainsi il ne faut jamais cesser de l'appercevoir, émerveiller comme dans un nouveau souffle...

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...ainsi naît un jour nouveau dans l'aurore pour devenir passé dans le crépuscule .

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Commentaires
D
Je prends une pause ici pour te laisser quelques mots. Nous sommes tous dans un petit café internet. J'aurais aimé que Karen lise le français pour qu'elle sache à quel point je lui dit vrai quand je lui raconte que je connais une future écrivaine. D'accord oui ceci est tout simple, mais ta passé crée de belles images en sois.<br /> <br /> Il fallait aussi que je soulignes le fait que tout comme Maureen, j'aime bien m'arrêter sur ton blog l'espace de quelques minutes lire les dernières lignes que tu y auras ajouté. Ça me fait penser que Montréal n'est pas si loin et que si je m'ennui de la ville c'est que tu me manques...<br /> <br /> Bon à bat les commentaires larmoyants!<br /> À mon retour on fêtera le débout d'une ère nouvelle et t'es invité la p'tite! Man, une raison pour goûter au goulot on dit pas non! Aller on on t'ménagera la soeur! <br /> <br /> Dom.
C
J'aime bcp cette catégorie ''Elle était des milliers de fois..'' , j'adore te lire, tes mots me réconforte et je ne te caches pas que ton écriture me touche.<br /> Moins de prose ici, mais une belle vérité de la vie...<br /> <br /> Oh comme tu me manque!<br /> Vivement aout, on aura plein de blah-blah !<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> Ta Japanese aux comcombres (L)
Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
  • Petit endroit pour vider mes poches de mes mots, coin de rêverie, de petits bonheurs et de nuages sombres qui voilent et tamisent parfois... Des douceurs, des petites larmes qui perlent le coin des yeux pourtant rempli d'étoiles et de Mots...
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