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Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
17 mars 2009

Petit trémolos, quand tu me tiens...

Rudiger_Loves_Mark_by_svghnsydn

Les carillons dans le vent dessinent une berceuse qui est venue charmer mon coeur maintenant léger. Les cris des voisins ont détruits les murs de leur appartement, je fixe les décombres, les ruines de cette dérivation presque trop triste. Côtes contre côtes leurs corps vibrent l'un contre l'autre, leurs coeurs qui meurent un peu plus à chaque instant. Je les observe, silencieuse, ma voix est partie se cacher tout au fond de moi, et même si tant de mots voudraient être dit, elle ne revient pas et je joue à cache-cache, avec cette même lassitude qu'hier. Ta main au creux de la mienne me rapelle que bien des mots ne se disent pas, qu'une des plus belle magnifique poésie reste accrochée dans les gestes, c'est un baiser teinté de prose que tu as suspendu alors mes lèvres. Et le soleil rayonnait un peu plus fort, ce souvenir restera à jamais logé au fond de moi, entre les photos prisent au polaroid et les zestes de nos corps aggripés. Le temps qui passe, qui nous écorche, le temps qui nous est compter. Quelques secousses m'ébrouent, je ne sais plus. Je voudrais être libre comme toi, mais tous mes songes me lient, avec un charmant noeud papillon, à ton image, le refrain de ma vie. Je me lèverais bien, dressée devant toi, nimbée des landes solaires, pour t'inviter à partager ces draps desquels ton arôme sera un jour soustrait, mais mes membres me retiennent dans ce mutisme trop lourd. Tes doigts se serrent sur mes phalanges, je fermes alors les yeux, et j'écoutes tes mots silencieux qui écrivent cette douce poésie. Frémissement. Engouement. Trois petits mots et mon coeur tombe dans mes genoux, ton doigt papillone sur ma peau, butinant ma nuque et le creux de mon cou de tes lèvres, je deviens un jardin duquel du ceuille quelques fleures. Un bouquet intime est laissé au coin de la table de chevet, et tout les matins, de ton prunelles assoupis, de ces quelques larmes de bonheur qui ne tomberont pas, nous les arosons. La colère se lève tout autour, le temps couche le soleil puis il le borde sans chaleur, la lune, à l'horizon somnambule, se dessine, argentée. Le temps qui nous montre sa présence. Mais nous savons. Des vagues à retraverser. Nous laisserons derrière des ébauches fannées et des secrets d'avenir. La réalité que tu accroche au bout de ce petit cerf-volant qu'on laisse s'envoler, il ne nous restera que les rêves pour se toucher du bout de nos doigts. Tout autour de nous ces êtres qui posent involotairement et inutilement ces océans entre eux, ces espaces infinis à combler, alors qu'entre nous existera la mer, l'eau saline, et le ciel à perte de vue, mais seulement entre nos corps, parce qu'entre nos coeur n'existe que le vide enfin comblé, et parfois je sens le tiens frémir contre le miens. Mes lèvre se posent sur tes paupières, un instant laisse les sensations t'envahir et sens toi aussi mon coeur vibrer amoureusement tout près du tient, si près qu'il ne leur faut plus rien à eux pour s'embrasser du bout de leurs aortes attendries. La nuit nous voile d'étoiles, et nous savons qu'à l'aube aurorale il sera temps de prolonger notre baiser, ces derniers mots échangés, cette poésie qui n'aura pas de point, pas de fin, du moins pas encore, et de laissé un espace pour les prochains vers, les prochaines strophes, les prochaines proses. Du bout des doigts, de nos ventres qui s'épousent, nous laissons les murmures s'échappés. Je sens que l'émotion est forte, d'aucun scénario il n'en sortira d'aussi fort tremblement. Je me souviens... D'où je suis, et je sais... D'où tu es, et je tiens à toi. Et tant d'autres mots, mais de ces mots qui ne se disent pas, qui ne s'écrivent pas, de ces mots qui se dessinent, se tracent, se baisent, s'échangent, se promènent, se caressent, sur la peau, sur les lèvres, tout au creux de sois, tout au fond des regards, à la surface de nos coeurs. Et des mots pour toi, je sais surtout que j'en aurai à l'infinie.

J'ai le coin de l'oeil humide.
Une petite fiction qui pour moi,
représente une réalité que je vis
chaque jour qui passe. Tracé au
creux de ce texte, des mots qui
ne se disent pas et ne s'écrivent
pas pour un seul être tellement
beau et important, présentement
omniprésent dans mon coeur.

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Commentaires
A
J'adore vraiment tes textes, et celui-là, je viens de le lire sur mon perron ensoleillé, c'était encore plus beau comme ça.
D
Un très beau texte pour des émotions très douce et forte. Je te souhaites aussi du bonheur, qu'il soit ton inspiration.
C
Et tu sais, ces mots que tu ne diras pas, que tu n'écriras pas, que lui seul lira, d'une certaine manière, seront surement tes plus beaux...
C
J'adore ce texte. Envie de dire Woah. Tout simplement.
D
J'adore vraiment ce texte, tu as vraiment trouvé des mots sublimes pour décrire tout cela, cette réalité mélangé à ton imaginaire a quelque chose de tellement rêvée...<br /> "ton doigt papillone sur ma peau, butinant ma nuque et le creux de mon cou de tes lèvres, je deviens un jardin duquel du ceuille quelques fleures"<br /> Cette phrase, j'en suis complètement dingue. <br /> C'est vraiment très beau, rempli de ta belle prose.<br /> J'ai envie de dire que vous êtes tellement beaux moi aussi maintenant! (après la petite histoire de la journée ^^)
Un salon de thé sur la rue Blue Heart Sunset. WONDERLAND.
  • Petit endroit pour vider mes poches de mes mots, coin de rêverie, de petits bonheurs et de nuages sombres qui voilent et tamisent parfois... Des douceurs, des petites larmes qui perlent le coin des yeux pourtant rempli d'étoiles et de Mots...
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