PAUSE
Je pars plonger au fond de la mer de mots des bouquins...
Remplir de poussière d'étoiles et de maux les lignes de mon calepin...
J'espère qu'il fera soleil pour vous. À bientôt.
L'heure passe. Le temps dévore les jours. J'aurais aimé l'attraper dans mon grand filet, mais même les papillons le fuyaient avec insistance. Un chat aujourd'hui, tamisé dans le creux d'un rosier, se cachait pour espoinner le pauvre pigeon de marbre. L'imaginaire de l'innocence prenait tout son sens. Pendant que des pétales tombaient, au loin le soleil s'affaiblissait et s'écroulait à l'horizon, empourprant le ciel de vermeil. J'ai tiré les draps pour m'y creuser un recoin, y lire et y déverser mon encre, mais tout était froid, le sol dur était bien plus acceuillant. Les heures défilent. Lentement. Lentement... Le temps semble être pris dans ces derniers instants. Langoureusement, se raccrochant aux secondes qui pourraient devenir une éternité. J'ai l'impression de regarder un film au ralentit. Mais le ciel ne pleure pas encore, il se retient, comme épris d'un dernier espoir. Il n'est déjà plus le temps de croire, cette heure-là est déjà passé. Et même si je recules les aiguilles sur le cadran, en vain, le jour est déjà partit éclairé d'autres visages au loin et je reste là seule en tête à tête avec la nuit.
THE BUZZ: Kings of Leon - Use somebody